300 ANS D'HISTOIRE ET DE TRADITIONL’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris va bientôt fêter son tri-centenaire en 2013. La plus ancienne école de danse du monde occidental est aussi le berceau de la danse académique classique mondiale. Sa création remonte au règne de Louis XIV, lequel débute et s’achève par deux décisions qui font de la danse un art souverain :
> la création de l’Académie Royale de la Danse en 1661,
> la création de l’école de l’Académie en 1713 « pour parvenir à élever des sujets propres à remplir les emplois qui manqueront ».
Aujourd’hui, la vocation initiale de l’école est restée intacte. L’école « a pour mission de former les danseurs du Ballet et d’assurer la formation professionnelle des danseurs» (Décret du 5 février 1994 fixant le statut de l’Opéra National de Paris). En passant de la Cour au théâtre, la danse est devenue une affaire de professionnels. Il faut former des interprètes pour les spectacles de l’Opéra. Pendant longtemps, l’école a vécu dans les bâtiments de l’Opéra, lieu peu adapté à sa mission de formation. C’est d’ailleurs la condition des élèves à cette époque qui est à l’origine de l’appellation des « petits rats de l’Opéra ». Il faudra attendre 1987 pour que l’école, alors placée sous la direction de Claude Bessy, bénéficie d’un lieu dédié, regroupant à la fois l’enseignement de la danse, de la scolarité et un internat. Ce bâtiment moderne et parfaitement adapté, situé à Nanterre, a été conçu par l’architecte Christian de Portzamparc.
L’école aujourd’hui Quel que soit son parcours, le danseur doit composer harmonieusement avec le corps de Ballet tout en favorisant l’éclosion de ses qualités artistiques pour, un jour, porter un rôle, une réflexion, un spectacle et un public. Ce savoir-faire et ce savoir-être doivent se conjuguer avec un répertoire toujours plus large incluant non seulement toute la tradition de la danse classique française mais encore des œuvres chorégraphiques de tous horizons et de toutes les époques jusqu’aux chorégraphes contemporains qui n’ont de limites que leur imagination. La formation des jeunes danseurs implique de repenser le lien entre la société dans laquelle ils évoluent et l’art chorégraphique tel qu’il est proposé dans le cadre des spectacles de l’Opéra. La recherche de la performance chorégraphique induit une recherche plus globale d’un épanouissement personnel, d’une adéquation maîtrisée entre l’individu en devenir et le danseur. Car c’est bien de cette cohérence d’ensemble que pourront naître les talents de demain.
ELISABETH PLATEL - DIRECTRICE DE L'ECOLE DE DANSEElisabeth Platel a commencé la danse au conservatoire de St Germain-en-Laye puis au Conservatoire National de Paris dans la classe de Christianne Vaussard. Son premier Prix du Conservatoire obtenu en 1975 lui ouvre les portes de l'Ecole de Danse. Engagée dans le corps de Ballet en 1976, puis promue «Première danseuse» en 1979, elle est nommée «Danseuse Etoile» à l’issue de sa première Giselle, le 23 décembre 1981. Jusqu’en 1999, date de ses adieux dans la Sylphide, elle est l’interprète de tous les grands chorégraphes classiques dont George Balanchine, John Neumeier et tout particulièrement Rudolf Noureev pour qui elle crée de nombreuses productions. Un prix retiendra l’attention, le Prix Benois de la danse qui lui est attribué pour l'ensemble de sa carrière, et notamment son rôle d'Ambassadrice de l'École française à travers le monde. Tout en continuant à se produire comme Etoile invitée, la nécessité de transmettre son art, de porter une réflexion s’est rapidement imposée. Professeur invitée en France et à l’étranger, Elisabeth Platel remonte également des ballets et assure la coordination des enseignements pour le diplôme d’Etat. En septembre 2004, elle prend la direction de l’Ecole de danse.
Palais Garnier - "Les démonstrations"10, 13, 17 décembre 2006 (10h30/14h30) - (2 représentations par jour). Instaurées en 1977, les démonstrations ne sont pas un spectacle mais il s'agit principalement de montrer l'enseignement dispensé et l'étendue de la formation des jeunes élèves. La première partie est consacrée aux cours des plus jeunes et la seconde aux niveaux plus avancés.en savoir plus sur ce spectacle >>>
Palais Garnier - "Spectacle annuel" 5, 6, 10 (19h30) et 11(14h30) mars 2007"Napoli" : pas de six et tarentelle, musique Edvard Helsted et Holger Simon Paulli, chorégraphie d'August Bournonville (1842)
"Le Prisonnier du Caucase" : d’après une nouvelle d'A. Pouchkine, musique Aram Khatchatourian, mise en scène et chorégraphie de George Skibine (1951)
"Yondering" : musique Stephen Collins Foster (Musique enregistrée), chorégraphie de John Neumeier (1999)Direction Musicale : Fayçal Karoui
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